Appui à la Coalition des terrains de golf en…
En mai 2024, le MARE vous invitait à signer la pétition de nos ami.e.s de la Coalition des terrains de golf en transition (CTGT) afin de demander au gouvernement du Québec une meilleure reconnaissance juridique et financière de l’importance de la restauration écologique des écosystèmes dégradés. À sa fermeture, le 24 mai, cette pétition avait recueilli 1377 signatures.
Maintenant, la CTGT lance un cri du cœur pour la restauration des écosystèmes dégradés.
Voici des extraits de leur communiqué de presse.
« Rappelons que la cible 2 (de la COP15) vise à restaurer 30% des écosystèmes dégradés. Mais où sont situés ces écosystèmes au Québec ? Des perturbations ont eu lieu un peu partout sur le territoire: feux de forêt, mines abandonnées, pollution des cours d’eau, agriculture intensive, urbanisation, etc.
Du nord au sud, le Québec est subdivisé en 10 domaines bioclimatiques. Leurs limites sont
définies par la végétation qu’ils abritent. En comparant leurs degrés de détérioration, il
apparaît clairement que celui situé le plus au sud est de loin le plus dégradé. Il s’agit du
domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme (ÉCC) qui s’étend de la ville de
Trois-Rivières jusqu’à la frontière américaine au sud et ontarienne à l’ouest. Ce domaine
compte une cinquantaine d’espèces d’arbres, dont dix qui ne poussent pratiquement pas
ailleurs dans la province. Sa richesse végétale et son climat doux lui permettent d’abriter la
faune la plus riche de la province.
Malheureusement, la tenure privée des terres sur la presque totalité de ce domaine
complique les choses. La réforme du cadre législatif de l’automne dernier, visant à
restreindre les poursuites pour expropriation déguisée lorsque les municipalités veulent
conserver des sites pour la restauration écologique, est insuffisante. Elle ne permettra pas
de maintenir et de rétablir la biodiversité dans le domaine de l’ÉCC, ni de fournir des milieux
de vie de qualité favorisant la santé.
C’est pourquoi la CTGT a jugé nécessaire de lancer une pétition sur le site de l’Assemblée nationale en collaboration avec de nombreux groupes citoyens (demandant) la reconnaissance juridique et financière de l’importance de la restauration écologique. C’est le cri du cœur de citoyens avisés et inquiets pour la protection de la biodiversité et l’accès à la nature dans leur milieu de vie. »
