Horizon 2030 : Un rêve, un projet de sortie de…
Horizon 2030 : Un rêve, un projet de sortie de crise pour Châteauguay, la région, … et la planète
Si l’on veut un monde meilleur, il faut commencer par l’imaginer et, ensuite, établir un plan d’action qui nous permettra de réaliser notre rêve, à condition que nous le voulions vraiment. En tant que citoyen, c’est l’idée que j’ai pensé soumettre pour ma ville et même au-delà, à l’occasion de la pause distante et solidaire que nous vivons présentement. Vous vous demandez peut-être pour qui je me prend; je vous répondrai simplement pour un citoyen de Châteauguay et un habitant de la planète qui aspire à un monde meilleur. Vous seriez surpris de connaître ma source d’inspiration. Si cela vous intéresse, je pourrais vous la communiquer ultérieurement.
Le plus grand défi auquel l’humanité est confrontée aujourd’hui, c’est à l’élimination de la pauvreté sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions. Châteauguay ne fait pas exception. Dans ce projet, si nous l’adoptons, personne ne doit être laissé de côté. L’élimination de la pauvreté est une condition essentielle au développement durable sous ses trois dimensions : économique, sociale et environnementale.
Une fois la crise passée, ayant en vue une relance économique qui réponde à nos véritables besoins, individuels et collectifs, voici des orientations prioritaires que nous devrions nous donner pour les dix prochaines années sur le territoire de la ville de Châteauguay et un peu partout sur notre vaisseau spatial:
- Éliminer la pauvreté et la faim, sous toutes leurs formes et dans toutes leurs dimensions. Faire en sorte que tous les êtres humains habitant le territoire puissent réaliser leur potentiel dans un environnement sain, offrant des conditions de vie dignes et équitables.
- Lutter contre la dégradation de l’environnement, en recourant à des modes de consommation et de production durables. Assurer la gestion durable de nos ressources naturelles.
- Prendre d’urgence des mesures pour limiter notre contribution aux changements climatiques, afin que la planète, notre maison commune, soit en mesure de répondre aux besoins des générations actuelles et futures.
- Faire en sorte que tous les êtres humains de notre territoire bénéficient d’une vie prospère et épanouissante; que le progrès économique, social et technologique se fasse en harmonie avec la nature.
- Favoriser le développement d’une société juste et inclusive, libérée de la peur de l’autre et de la violence.
Ce projet, qui nous amènerait au premier chef à prendre soin des plus vulnérables, fera appel à notre esprit de solidarité comme jamais auparavant; il nécessitera la participation de toutes les parties prenantes. Sa réalisation ne sera possible que si les objectifs de développement durable que nous nous donnerons sont intimement liés et que leur mise en œuvre est faite de manière intégrée. Si nous réalisons collectivement ce projet, chacun, chacune pourra vivre mieux dans un monde meilleur nous offrant la possibilité d’être tous et toutes plus heureux ensemble. C’est ce que je nous souhaite en ce début de décennie qui sera déterminante pour « Notre avenir à tous ».
Ensemble!
Pour une sortie de crises dans la solidarité!
Dans mon texte publié dans les pages de l’hebdomadaire « Le Soleil de Châteauguay » le 2 avril dernier, sous le titre « Imaginer un monde meilleur », j’ai écrit « Vous seriez surpris de connaître ma source d’inspiration. Si cela vous intéresse, je pourrais vous la communiquer ultérieurement. »
Il me fait plaisir aujourd’hui de vous révéler cette source d’inspiration, parce que c’est important, particulièrement en cette période de crises interconnectées que nous vivons. Mon rôle, en écrivant cet article a été de tenter de rendre accessible, de ramener au niveau du territoire une décision de portée majeure qui a été prise à un niveau global, c’est-à-dire mondial dans ce cas-ci.
Il s’agit de l’adoption, le 25 septembre 2015, par l’assemblée générale des Nations Unies, du Programme de développement durable à l’horizon 2030, baptisé « TRANSFORMER NOTRE MONDE ». En vigueur depuis le 1er janvier 2016, il s’inscrit dans le prolongement des Objectifs du Millénaire.
C’est un programme qui aurait avantage à connaître une plus large diffusion pour être mieux connu. Dans le préambule, on y affirme que c’est « un plan d’action pour l’humanité, la planète et la prospérité » et que « l’élimination de la pauvreté sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions, y compris l’extrême pauvreté, constitue le plus grand défi auquel l’humanité doive faire face et qu’il s’agit d’une condition indispensable au développement durable. »
C’est un plan d’action qui comprend « 17 objectifs pour sauver le monde », des objectifs de développement durable qui « nous donnent la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous. Ils répondent aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés, notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice. Les objectifs sont interconnectés et, pour ne laisser personne de côté, il est important d’atteindre chacun d’entre eux, et chacune de leurs cibles, d’ici à 2030. »
« Tous les pays et toutes les parties prenantes agiront de concert pour mettre en œuvre ce plan d’action. Nous sommes résolus à libérer l’humanité de la tyrannie de la pauvreté et du besoin, à prendre soin de la planète et à la préserver. Nous sommes déterminés à prendre les mesures audacieuses et porteuses de transformation qui s’imposent d’urgence pour engager le monde sur une voie durable, marquée par la résilience. Et nous nous engageons à ne laisser personne de côté dans cette quête collective.
« Les 17 objectifs de développement durable et les 169 cibles que nous annonçons aujourd’hui témoignent de l’ampleur de ce nouveau Programme universel et montrent à quel point il est ambitieux. »
Un appel à l’action pour changer le monde
« 50. Nous prenons nous aussi aujourd’hui une décision d’une portée historique. Nous décidons de bâtir un avenir meilleur pour tous, et notamment pour les millions d’hommes et de femmes qui n’ont pas eu la possibilité de mener une vie décente, digne et gratifiante et de réaliser tout leur potentiel. Nous pouvons être la première génération qui aura réussi à mettre fin à la pauvreté, tout comme nous sommes peut-être la dernière génération à avoir encore une chance de sauver la planète. Le monde sera meilleur en 2030 si nous atteignons nos objectifs.
« 51. Ce que nous annonçons aujourd’hui – un plan d’action mondial pour les 15 prochaines années – c’est une charte pour l’humanité et pour la planète au XXIe siècle…
« 52. … Des millions de personnes participent déjà à ce Programme et se l’approprient. C’est un Programme du peuple, par le peuple et pour le peuple – et c’est là, croyons-nous, la meilleure garantie de succès.
« 53. L’avenir de l’humanité et de la planète est entre nos mains…. Nous avons tracé la voie qui mène au développement durable ; c’est à nous tous qu’il appartient maintenant de faire en sorte que cette quête aboutisse et que ses acquis soient irréversibles. »
C’est le défi colossal qui se dresse devant nous en ce début de XXIè siècle. Pour relever un tel défi, il nous faut un moteur puissant; je n’en vois que deux assez puissants : l’Amour ou l’Argent. Ce dernier nous a mené au désastre que nous vivons présentement. Il n’en reste plus qu’un seul dans ces conditions : l’Amour, Celui qui peut soulever les montagnes. C’est solidairement que nous pourrons nous en sortir, pas autrement.
Ensemble!
Claude Boileau
Le 22 avril 2020