BAPE, consultation publique


Dans le cadre du projet de stabilisation des berges de la baie Saint-François à Salaberry-de-Valleyfield, le MARE a fait une demande de consultation publique ciblée.

Lors de cette consultation publique du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) en décembre 2020, le MARE a déposé un mémoire (cliquez ici pour lire notre mémoire) portant sur la réfection du quai fédéral et la construction d’une rampe de mise à l’eau double de grande dimension, permettant un accès direct à de plus nombreux et plus gros bateaux à moteur dans la baie Saint-François.

Le rapport du BAPE qui a été rendu public en mars 2021 est en droite ligne avec les demandes du MARE !!!

Voici un résumé de quelques-uns des avis que le BAPE a déposés au bureau du Ministre de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MELCC).

Pour lire le rapport complet, cliquez ici.

– La Ville devrait élaborer et mettre en vigueur un règlement municipal qui contraindrait les plaisanciers à faire inspecter et nettoyer leurs embarcations avant leur mise à l’eau dans la baie Saint-François située sur son territoire, ainsi qu’à leur sortie de l’eau de la baie, afin de prévenir l’introduction et la propagation d’espèces exotiques envahissantes dans la baie Saint-François et dans d’autres plans d’eau.

– Une estimation des émissions de gaz à effet de serre en période d’exploitation du projet pourrait bénéficier à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield pour consolider la prise en compte des changements climatiques et les actions de réduction des émissions qu’elle a déjà menées.

– En l’absence de données probantes sur l’achalandage et le trafic actuel et projeté de la baie Saint-François et compte tenu des conflits d’usages potentiels entre les différents types d’embarcations qui pourraient découler d’une densité accrue de fréquentation, une évaluation des impacts appréhendés durant la phase d’exploitation du projet est nécessaire, notamment sur les plans du climat sonore et de la sécurité des usagers.

– Le MELCC devrait expressément demander à la Ville d’estimer les besoins en termes de capacité de mise à l’eau ainsi que de stationnement à quai dans la baie Saint-François, de les lui transmettre et de les rendre publics avant que le Ministère n’émette son décret d’autorisation du projet.

– Le MELCC devrait exiger que la Ville de Salaberry-de-Valleyfield effectue une évaluation des impacts de la construction de la rampe de mise à l’eau de grande dimension ainsi que de l’agrandissement du quai fédéral sur le trafic nautique dans la baie Saint-François en période d’exploitation du projet et propose des mesures d’atténuation éventuelles.

– La Ville devrait limiter les dimensions de sa rampe à la taille des plus grandes embarcations qui fréquentent la marina, soit 16,8 m (55 pi) de long, ainsi que la capacité de la remorque automotrice devant servir à leur manutention et à leur entreposage.

Nous souhaitons maintenant que le MELCC se base le plus possible sur le rapport du BAPE pour prendre ses décisions. Nous espérons que le MARE aura contribué à faire du projet de stabilisation des berges de la baie Saint-François un projet qui répond davantage aux besoins de la majorité de la population et ce, dans le respect de l’environnement.

Pour le MARE, il était important que les impacts touchant l’environnement, la santé et les citoyen.ne.s soient correctement évalués.

Est-ce que les millions de dollars nécessaires à la construction de la rampe de mise à l’eau et à la réfection du quai fédéral pourraient, plutôt, servir à des projets bénéficiant à la majorité des citoyen.ne.s de Valleyfield ? Pour le MARE, la question devait être posée.

Pour voir la Webdiffusion en différé de cette séance de consultation publique, cliquez ici.

Pour voir l’entrevue à NousTV, cliquez ici.

Voici les demandes du MARE :

– Stabiliser l’offre pour les bateaux à moteurs plutôt que de l’augmenter.

– Transformer le projet pour qu’il serve l’ensemble des campivallensien.ne.s.

– Concilier le projet avec le XXIe siècle et avec la crise environnementale.